Syllabons

La principale difficulté de l'apprentissage de la lecture-écriture en français tient au fait que souvent ce qu'on voit (les lettres qui composent les mots) ne correspond pas à ce qu'on entend (les sons ou ce qu'on appelle les phonèmes).

Les méthodes classiques repoussent cette difficulté à plus tard. Syllabons permet au contraire de l'aborder d'entrée de jeu.

Cet outil utilise les couleurs pour faire correspondre, de façon ludique, ce qu'on entend et ce qu'on voit.

Il s'adresse:
  1. Aux enfants francophones des niveaux GS et CP
  2. Aux étudiants de tous âges dont le français n'est pas la langue première
  3. À toutes les personnes souffrant de troubles d'apprentissage (dyslexie).
Pour faciliter le choix des mots que vous lirez avec votre enfant, avec vos élèves ou pour vous-même, je propose une Échelle de lisibilité.

Commentaires

  1. Dire à l'élève qu'on frappe des syllabes. Puis, lui faire remarquer qu'il y a toujours "un bleu" et un seul bleu dans chaque syllabe. C'est la voyelle, marquée par une, deux ou trois lettres. Puis, lui faire remarquer que cette voyelle, marquée en bleu, est toujours la plus forte. C'est sur elle qu'on frappe la syllabe. Autrement dit, chaque fois qu'on frappe, c'est une syllabe. Et dans chaque syllabe, on frappe sur la voyelle.

    Avec le nom des lettres, c'est là le seul contenu explicite dont l'élève a besoin pour apprendre à lire en français. Tout le reste est inutile.

    RépondreSupprimer
  2. Dans cette approche que je propose là, l'apprentissage de la lecture apparaît comme une pratique musicale dans laquelle le geste et la voix (le corps) sont engagés.

    RépondreSupprimer
  3. Lire en français ne consiste pas à déchiffrer les mots mais à les reconnaître. Beaucoup de mots ne peuvent pas être lus (à l'écrit) s'ils ne sont pas déjà connus (à l'oral). Même parmi les mots les plus courants. Autrement dit, l'écriture du français n'est pas un code qui rendrait compte de correspondances régulières entre l'oral et l'écrit. Et cela signifie que l'apprentissage de la lecture en français ne peut pas être séparé de celui de la langue.

    Mis à part les troubles spécifiques (dyslexie), un bon apprentissage de la lecture (du français à l'écrit) dépend d'une bonne connaissance de la langue (du français à l'oral) qui s'acquiert d'abord dans la famille.

    RépondreSupprimer
  4. Une prononciation correcte conditionne l'acquisition du vocabulaire.

    Les mots se distinguent et s'ajoutent les uns aux autres, prêts à l'emploi, pour autant que je distingue les sons (phonèmes) qui les composent.

    Si je prononce bien "parlons", je peux aussi employer "parlant". Sinon, c'est plus difficile.

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Articles les plus consultés